Messages 2011

Salut Guy
Ok pour mettre ce message sur le site
vous faites un boulot formidable et je consulte le site régulièrement à chaque fois c'est un SACRE coup de "blues".

A chaque fois, je revis cette dernière journée, cette dernière coulée, ces derniers échanges, ces derniers regards, ces dernières émotions, c'est malheureusement pas mes dernières larmes.
je n'oublierai jamais cette dernière réunion après la dernière coulée ou je voulais exprimer ma reconnaissance et mon respect a chacun (réfectoire CC)
je n'oublierai jamais les visages humides, les mouchoirs et les reniflements....
je n'oublierai jamais que je ne suis pas arrivé a m'exprimer
je n'oublierai jamais que j'ai éclaté en sanglots et combien j'ai ressenti la solitude .

je ne saurai jamais exprimer toutes les émotions de cette dernière coulée que nous avons vécu ensemble avec tous les L'Ardoisiens
mais P.......N, ca j'en suis certain, si les décideurs avaient vécu ça avec nous, ils conviendraient qu'on a mérité le respect avec nos TRIPES, notre authenticité, nos valeurs de l'Ardoisiens et que "CA" CE N'EST PAS DELOCALISABLE.

Comme beaucoup je suis a Fos, mais une grande partie de mon âme est toujours à l'Ardoise
tout ce qui touche et affecte les ex l'Ardoisiens m'interpelle et les souvenirs ressurgissent avec plus ou moins de "fraicheur"
je lis les messages et les témoignages des collègues toujours avec ce petit pincement au coeur et cette fierté d'en avoir été'
Christian Clermont

Bonsoir a tous
j'ai appris la triste nouvelle, et m Rives m'a dit qu'il s'agissait de José Marin (d'ailleurs un des blessés est son neveu qui travaillait a l'ardoise )
je l'avais recruté au montage poches, puis il avait été formé aux Fours A2 et A3, il était dans l'eq C avec R Ponséro CDP
a fermeture du site, il avait choisi FOS et avait démissionné qqes temps après son arrivé.

c'était un gars super sympa , trés apprécié de ses équipiers
ce matin en allant a Fos, j'y pensais et je faisais le rapprochement des derniers décès de l'année
=> Gino Moro eq C
=> Jp Couderc eq C
=> J Marin eq C
j'étais troublé par cette "concordance"

Nous apprenons le décès de José Marin suite à explosion du four à induction à SOCODEI où il était employé comme chef d'équipe. (Sud Est de Marcoule). C'est un ancien d'Ugine L'Ardoise. Il allait avoir 52 ans le 20 novembre 2011.

Juste pour essayer de vous donner une petite idée de José Marin. La photo est bien sur anciennes, sûrement une dizaine d’années.

La photo en cycliste est prise autour de Marcoule, en haut de la côte, ou était situé le départ et l’arrivée.

je sais qu’il avait travaillé à Siporex, puis est rentré à l’usine. Il à du rester quelques années comme intérim,

puis comme il était sérieux, et très gentil garçon, compétent, il avait était embauché au four acier. Et en était très heureux.

Michel Iznard

Info : Nous avons récupéré l' Estafette des pompiers... elle allait disparaitre de la région !.

Bonjour Guy,

Les artificiers sont du niveau des feux d'artifice.....

C'est simple à comprendre quand on sait comment sont faits les immeubles en Californie avec une armature métallique

qui résiste pendant un tremblement de terre mais ne se casse pas comme le béton.

Aussi il ne reste qu'une solution classique de découpage au chalumeau....

Relire aussi LA FONTAINE "Le chêne et le roseau"...

Amitiés.

JY Maléfant

Le 25 mai 2011

Bernard Del Litto

3 mai 1941 - 15 mai 2011

Bernard Del Litto nous a quittés ce 15 mai 2011.

Bernard était sorti de l’ENS d’Electrochimie et d’Electrométallurgie de Grenoble.

Après une thèse, il avait effectué toute sa carrière dans la sidérurgie : à l’IRSID tout d’abord dans les hauts fourneaux, puis, dans le domaine des aciers inoxydables, à Isbergues où il occupa des responsabilités croissantes, ensuite à L’Ardoise comme Directeur de l’usine et, enfin, chez ACESITA (Brésil) dont il était le Directeur Industriel.

Partout où il a travaillé, Bernard a laissé un souvenir fort, celui d’un ingénieur aimant son métier et son produit, exigeant pour lui-même comme pour les autres.

Adepte du parler vrai, il exprimait parfois sans nuances et sans faiblesses des opinions et des réactions qui n’étaient jamais médiocres et qui ne laissaient pas indifférent.

Mais bien au dessus de tout cela, Bernard croyait profondément en la valeur et en les capacités de progrès de chacun. Il considérait comme son devoir absolu de tout faire pour les développer.

Aller sur les planchers de travail et dans les cabines de commande pour rencontrer les opérateurs, les écouter, discuter avec eux de ce qui allait bien ou moins bien étaient pour lui des actes essentiels qu’il aimait accomplir.

A coté de tout cela, Bernard aimait profondément le ski, la randonnée et la montagne. C’était pour lui une nécessité de les parcourir jusqu'à la limite de ses forces et de s’y ressourcer.

Son épouse, Denise, la compagne de sa vie, a toujours et partout été à ses cotés ; elle l’a toujours aidé et soutenu ; sans elle il n’aurait pu faire tout ce qu’il a fait.

Lors de l’arrêt de la vie professionnelle de Bernard, cherchant « le soleil et la pente », ils décidèrent de s’installer aux environs de Gap.

Ils y recevaient leurs 3 enfants, leurs 4 petits enfants, leurs familles et leurs amis.

Un passage chez eux, une randonnée avec eux, étaient toujours sources de discussions longues et animées tant sur des sujets d’actualité que sur des aspects d’une ancienne vie professionnelle.

Qu’ils en soient encore remerciés.

Hugues Legrand

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le 23 mai 2011

Bonjour!

Je reviens des obsèques de Bernard Del Litto qui se sont déroulées à Gap mercredi 18 mai 2011.

J’ai été vraiment très content d’y retrouver des anciens collègues de l’Ardoise.

C’est un service que nous rendent souvent ceux qui partent: nous donner une occasion de se retrouver !

Je suis resté 2 ans à l’usine (1988 – 1989) au poste de Dr technique et en est gardé un merveilleux souvenir: celui de travailler avec des gens qui voulaient avancer et croyaient en leur usine (les 500 000 t).

Amitiés à toutes et à tous!

Hugues Legrand

Elle est toute seule et ça gronde autour d'elle... mais la confiance règne car elle a le vide qui se crée autour d'elle.

Nous l'attendons d'un jour à l'autre vers l'entrée de l'usine. De sa hauteur elle sera fière de son passé et il y aura toujours quelqu'un pour raconter son histoire. C'est la promesse que nous lui faisons !!!!.

Aux personnes qui ont décidé de la garder et particulièrement à Monsieur Bernard HEBEISEN et à Monsieur Philippe Chazal,